born genius by blackjack0919-d4x6c2cCette phrase en apparence anodine et un tantinet prétentieuse, est pourtant magique en soi. Je dirais même : si la clef de la Paix sur notre Terre-mère* existe quelque part, elle se trouverait certainement en grande partie dans cette phrase ! Pourquoi ? Eh bien tout d'abord pourquoi pas ? On oublie décidément trop souvent de s'arrêter un instant et se demander si nos questions ne sont pas étranges et si nos problèmes ne viennent pas simplement du fait que nous posons la question à l'envers : mais oui, nous ré-fléchissons trop, parfois il suffit de laisser la lumière (l'intuition) nous foudroyer de son génie et pouf, ça suffit, la solution est là !

 

Bref, cette simple phrase "je sais ce que je vaux", dresse un mur, un bloc infranchissable et inébranlable car elle prive instantanément l'autre de toute pouvoir, toute emprise et toute capacité décisionnelle sur nous. Ce n'est plus lui qui définit ce que nous sommes, c'est nous et nous seul : de quoi être franchement ré-générateur quand on vit en permanence en fonction des autres. Il faut bien sûr de l'aplomb lorsqu'on ne sait pas vraiment ce qu'on vaut et le mur sera renversé comme un frêle fétu de paille et piétiné impitoyablement si cette phrase ne vient pas du coeur de votre Etre. Le secret réside dans la vérité, pas la vérité absolue, mais votre vérité à vous, celle issue de votre expérience, de votre vécu personnel, inaliénable et inextricable. Personne mieux que vous ne peut dire ce que vous avez expérimenté. Celà ne signifie pas que vous soyez un génie incontestable mais que l'expérience de chacun a de la valeur.

 

Mais "je sais ce que je vaux" ne tire pas son incroyable puissance que de là, non non non. "Je sais ce que je vaux" vous emmène directement dans cet espace intérieur intime dans lequel vous êtes chez vous, au coeur même de votre puissance immanente.

 

Attention cependant, la coupure peut-être brutale et tout le monde n'apprécie pas forçément cette forme d'auto-centrage soudain car on a souvent l'habitude d'aller picorer librement l'énergie des autres et les laisser nous picorer la nôtre. En prononçant cette phrase vous coupez les vivres et fermez boutique au self-service. Il y a donc un petit truc en plus qui fera merveille : "Je te remercie".

 

En remerciant l'autre de son avis, de son point de vue, de sa critique, on lui reconnaît le droit d'émettre son opinion, mais pas de décider pour nous, de partager, mais pas d'imposer. Essayez ces deux formules ensemble, vous changerez vos relations : "Je sais ce que je vaux, mais je te remercie de ce partage".

 

 

*(n'est-ce pas elle qui nous a vu naître et nous porte à l'instar d'une mère ?)

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