Pourquoi pas la richesse avant le travail, les oeufs d'or sans la poule ou la charrue avant les boeufs me direz-vous ? 

 

Ejoy_by_maggie_76.jpgt pourquoi pas ? Nous sommes tellements habitués à ce que les évènements suivent un encours précis, une chronologie milimétrée et à ce que les conséquences aient des causes qui les précèdent dans le passé, que nous n'imaginons pas qu'il puisse en être autrement, laissant les lois de la physique aux physiciens oubliant que ce sont eux qui les font. Eh oui, ce n'est pas la vie elle-même qui change de fonctionnement, c'est bien l'humain qui propose une façon d'interpréter son fonctionnement. La vie elle-même ne se préoccupe pas de savoir si elle respecte les lois qui la décrivent, dès qu'elle trouve un chemin d'expression, elle l'emprunte.

 

Pour les émotions, nous partons du principe que nous n'avons aucun contrôle sur elles et la plupart des gens en sont bien encombrées quand les "négatives" se pointent : allez ouste, du balais dit-on en notre fort intérieur !

 

Que ne viennent seulement les émotions colorées et les sublimes éclats pétillants aux chatoyantes allures de printemps fleuris ou d'étés ensoleillés plutôt que la monotone et plombante grisaille intérieure à la froidure hivernale et ses glaciales autant qu'incontrolées moussons automnales !

 

Il faut faire deux constats :

- les émotions ne sont pas que des conséquences

- nous pouvons les maîtriser

 

Certains auront cette capacité innée (de maîtrise), mais ils sont rares, pour les autres, l'école de la vie semble la seule enseignante pour l'instant ce qui est... fort dommage ! Je vous rassure, il n'y a pas qu'elle, mais les cours eux aussi, sont rares et très loins de l'enseignement pratico-pratique. Sait-on, un jour peut-être on la trouvera comme matière à l'école...

 

En attendant, voici un petit cours express sur la joie. La joie en tant que conséquence, dépend de notre capacité à identifier à l'extérieur de soi, un vécu conforme à nos croyances, et cela, qu'elles portent sur nous, sur la vie, sur les idées qu'on a du monde extérieur et j'en passe... L'idée est que tout ira bien pour l'instant suivant : quelqu'un est là pour nous, les évènements sont conformes à nos attentes, un cadeau bien accueilli nous confirme que nous avons touché la personne qui le reçoit, etc.

 

La joie en tant que cause, n'attend rien d'un bonheur, d'une confirmation à l'extérieur, reléguant cette émotion au hasard, nous condamnant à la minimisation de notre sentiment d'exister ou que notre vie a un sens, si l'extérieur ne vient pas refléter les iridescentes couleurs de notre monde. La joie en tant que cause place la gratitude avant les faits. Elle consiste à remercier pour ce que l'on a reçu, ce que l'on reçoit et ce que l'on va reçevoir. De ce fait, on contacte la joie qui est déjà présente en nous, et nous met à son diapason. Et savez-vous ce qu'il y a de formidable avec ce diapason ? C'est qu'il fait vibrer tous les diapasons qui émettent la même note.

 

La joie est proche du jeu, de l'innocence (celle de l'enfant qui découvre et re-découvre tout à chaque instant) et du moment présent, car tout ce qui s'en éloigne, éloigne de la joie et ce qui s'en rapproche, rapproche de la joie. Vous avez la recette, à vous de... jouer !

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