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Avez-vous déjà eu cette sensation d'être arrivé à destination, de pouvoir poser vos bagages et enfin souffler ? Même de manière éphémère, nous avons tous besoin de pouvoir un jour "lâcher prise" et "nous poser" n'est-ce pas ? Et nous y arrivons, nous lâchons prise, un bref instant, quelques jours, comme si la vie se mettait en pause. Il se passe alors deux choses dont nous pouvons prendre conscience :

 

- nous pouvons demander une pause à tout moment

- nous avons la posssibilité de choisir dans quel état d'esprit nous remettre en marche

 

Pourtant, quand le faisons-nous ? Rarement. Et pour certains, jamais. Ils diront : "je n'arrête pas de demander à souffler et pourtant, j'attends toujours que ça vienne...". Bien sûr chacun a son expérience et est tout à fait en droit de continuer à la vivre si elle est en accord avec lui/elle. J'en parle comme d'un choix, mais n'entretenons-nous pas une forme d'ambivalence avec la liberté : tantôt libre comme l'air quand c'est avantageux pour nous, tantôt victime au 36ème dessous quand il s'agit d'engager notre libre arbitre, notre créativité, nos ressources pour  changer un aspect déplaisant de notre vie dont nous tirons quelques petits avantages (souvent semi-conscients ceci dit).

 

Disons que nous pouvons demander une pause, à qui le faisons-nous ? A la Vie, à l'Univers, à notre patron(ne), au Divin ? Si oui, alors nous oublions que nous sommes tout celà à la fois, (le/la Boss, c'est Nous !) et que si nous ne nous l'accordons pas, nous n'aurons aucun aplomb devant l'autorité à laquelle nous pensons devoir rendre des comptes, pour l'obtenir. Qui nous emprisonne, qui tient la barre et (ne) peut (pas) la lâcher ? S'il y a bien un capitaine dans le navire au sein duquel nous avons embarqué, ne serait-ce pas nous ?

 

Ce qui nous remet en marche est aussi ce qui nous permet de faire une pause, mais, comment trouver la commande de ce sacré bouton qui nous permette de lâcher prise ?

 

C'est simple, nous arborons si souvent le chemin sans l'apprécier, à la recherche de la fin, qu'il n'y a qu'un simple choix à faire : décider que c'est la fin, que l'on est arrivés. Il suffisait d'y penser, n'est-ce pas ? Ainsi chaque redémarrage sera en fait un nouveau départ, tout frais. La "fin" et le "début" se confondent dans le chemin comme autant de points d'arrivées et de carrefour à de nouvelles possibilités. Ainsi cette "fin" doit être perpétuelle pour que le renouveau le soit lui aussi, sans quoi nous retomberons dans les aléas des creux et des bosses qui ésèmment le chemin de manière farfelue. Nous décidons, re-décidons et re-décidons encore que le but est atteint et c'est avec cette sensation "d'arrivée", de "victoire" que le lâcher prise se produit, se reproduit et prospère en nous, illuminant notre mental de sa fluidité grandissante. Et si nous n'y arrivons pas tout le temps, nous pouvons toujours décider d'arrêter d'essayer : accepter de ne pas y arriver du premier coup ou en permanence, c'est déjà une forme de lâcher prise...

 

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